PREMIÈRES ANNÉES
Chevalier en mission…
“ Alain Lefèvre vient de plaquer ses derniers accords au milieu d’un silence de mort. Soudain, les applaudissements crépitent et au milieu des bravos et des bis, le jeune pianiste, encore plein de sa musique se lève, comme étourdi, salue le public debout. Pour chacun des mélomanes présents, le pianiste est le héros.
Héros d’un soir. Auréolé, porté, transporté. Les sons, la magie, le divin, l’alchimie ont fait leur œuvre. Alain Lefèvre salue : comme Lord Byron au milieu des rebelles, d’Artagnan à l’assaut du château, Lancelot du lac, chevalier en mission.
Le jeune homme s’incline et si la musique a rendu heureux, il est heureux lui-même. Le public portera longtemps une partie de son talent, les effluves subliminales de Beethoven ou de Mozart, jusqu’au plus profond de son âme.”
“ Alain Lefèvre vient de plaquer ses derniers accords au milieu d’un silence de mort. Soudain, les applaudissements crépitent et au milieu des bravos et des bis, le jeune pianiste, encore plein de sa musique se lève, comme étourdi, salue le public debout. Pour chacun des mélomanes présents, le pianiste est le héros.
Héros d’un soir. Auréolé, porté, transporté. Les sons, la magie, le divin, l’alchimie ont fait leur œuvre. Alain Lefèvre salue : comme Lord Byron au milieu des rebelles, d’Artagnan à l’assaut du château, Lancelot du lac, chevalier en mission.
Le jeune homme s’incline et si la musique a rendu heureux, il est heureux lui-même. Le public portera longtemps une partie de son talent, les effluves subliminales de Beethoven ou de Mozart, jusqu’au plus profond de son âme.”
La Presse
Le pianiste et compositeur Alain Lefèvre est né en France le 23 Juillet 1962 à Poitiers et fut initié au piano à l’âge de 4 ans seulement, par son père, clarinettiste. Il immigre au Canada avec sa famille en 1967, obtient la citoyenneté canadienne en 1971 et deviendra l’un des plus grands pianistes du pays qui le nommera Officier de l’Ordre du Canada. Il fait son entrée à 5 ans au Collège Marguerite-Bourgeoys de Montréal et aussitôt, ses talents de jeune virtuose sont révélés. À l’âge de 6 ans il est récipiendaire du 1er Prix au Concours de Musique du Canada et il donne son premier récital au Grand Théatre de Québec. À 9 ans, il décroche le 1er Prix du Concours de Piano Heintzman et déjà, il fait la une du grand quotidien le Montreal Star qui le décrit comme « the Star of tomorrow ». À cette occasion, il donne sa toute première entrevue télévisée à l’émission Femme d’aujourd’hui de la Société Radio-Canada. Par la suite, il remporte le 1er Prix au Concours de Musique du Canada à huit autres reprises. À 14 ans, il participe à des classes de maître en France avec Jeanne-Marie Darré et Lucette Descaves et à l’âge de 17 ans, il retourne à ses racines françaises pour poursuivre ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe du renommé Pierre Sancan, qui voit en lui « l’un de ses plus brillants disciples. » Il étudie également la composition avec Pierre Max Dubois et la musique de chambre avec Geneviève Joy. Au cours de ses études là-bas, l’immense violoniste Christian Ferras, impressionné par son talent, l’invite à jouer après l’avoir entendu en direct sur les ondes de Radio-France. Peu de temps après, le duo donne leur premier récital de Sonates de Bach à la Salle Gaveau à Paris. Hélas, la mort subite de Ferras interrompt leur imminente tournée prévue en Espagne et Alain Lefèvre se joint à Isaac Stern et Ivry Gitlis pour un émouvant concert hommage, en mémoire du grand virtuose. Au Conservatoire il remporte les 1er Prix de piano et de musique de chambre et il gagne le Grand Prix au Concours International de Piano à Milan, où il donne son premier récital à la Piccola Scala. Suivent ses débuts remarqués à la Salle Pleyel à Paris, lors de son époustouflante interprétation du Concerto N° 3 de Rachmaninov, où il sera réinvité sur le champ. Ceux-ci marqueront le début de sa carrière internationale.
Pour en savoir davantage sur sa vie...
Portrait par Georges Nicholson
Paru le 17 Octobre 2012
